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lundi 24 septembre 2018

Bétonner les vergers ?? une mauvaise réponse à une bonne question …


Notre Maire avait toujours soutenu que tant qu'elle était Maire, il n'y aurait pas de construction sur les terrains des Vergers situés entre les ruelles et la prairie. Idée que nous soutenons à 100%, puisque ce terrain est en zone inondable et dans le périmètre de sauvegarde du patrimoine (voir réglementation POS).
 
Nous avons appris, suite à notre question lors du conseil municipal de lundi 10 septembre, que finalement Mme Ramond envisageait la construction d'un parking sur cette parcelle… 
 
S'il s'agit d'une bonne question : la question du stationnement en centre ville, la réponse ne nous parait pas la bonne : pourquoi encore bétonner un terrain que l'on devrait au contraire sauvegarder (ces vergers sont le dernier témoin d'un patrimoine qui a longtemps existé à Epernon), alors qu'il existe tant de place sur le forum, la plupart du temps vide et non utilisé…  
 
Ne serait ce pas le bon moment pour avoir une vraie réflexion, un débat sur le sujet du stationnement dans notre ville ?  
 
D'autre part, nous avons travaillé sur un projet complet d'aménagement des vergers qui intègre plusieurs dimensions : conservation de variétés anciennes, jardins partagés, programmation culturelle, sauvegarde d'un patrimoine existant, implication des écoles, des citoyens, circulations douces, avec accès direct et très agréable au centre ville… 

Nouveaux stationnements sur la place du forum et sauvegarde des vergers : les deux sont compatibles. Il est plus que temps d'envisager notre ville autrement qu'en bétonnant...

dimanche 23 septembre 2018

Engagement tenu : Voci la localisation du futur Lycée pour 2022

Engagement tenu

Roland HAMARD, Isabelle MARCHAND et Nathalie VAN CAPPEL ont accueilli le président de la région François BONNEAU et son équipe aujourd'hui à 14h30 sur le site du futur lycée d'Epernon/Hanches, près de la gendarmerie. François BONNEAU a installé un panneau annonçant la construction du lycée à cet endroit.

mardi 21 août 2018

Communication de Robert Steck sur sa démision, lors du conseil du 9 juillet



Mes chers collègues,

Après 12 années de présence, je vous informe que ce conseil est le dernier auquel j’assiste assis autour de cette table, au moins pour ce mandat.
Je profite de cette occasion pour vous remercier des témoignages d’amitié que vous m’avez prodigué lors des problèmes de santé de mon épouse puis de moi-même.
Ce sont d’ailleurs ces problèmes de santé qui font que je termine aujourd’hui ce mandat : la vitesse avec laquelle je récupère mon bras droit et ma jambe est trop lente pour que je redevienne complètement efficace avant de nombreux mois. Et je n’aime pas faire les choses à moitié. Cela va permettre à un autre d’acquérir une expérience avant l’échéance de 2020. 
C’est ainsi que j’ai commencé : à 2 ans de la fin d’un mandat.
Rassurez-vous, ou désespérez-vous : vous me verrez encore mais, comme au siècle dernier au long des années 80, dans les rangs du public.
Certains d’entre vous étaient à peine nés que j’assistais déjà très régulièrement au conseil qui se tenait le vendredi soir dans l’actuelle salle des mariages.
Cette ancienneté me permet d’émettre un jugement informé sur la qualité du travail qui se fait ici. J’ai pu remarquer que depuis ces 10 dernières années, il se dit beaucoup moins de bêtises autour de cette table.
Par exemple, j’étais là lorsque l’envoyé de Rambouillet est venu nous vendre l’adhésion de la ville à leur nouveau service de ramassage/retraitement des ordures ménagères. La conclusion, au bout d’une heure, était que, grâce à l’usine de Ouarville et au recyclage, la valorisation de nos déchets paierait totalement le service. Vos feuilles d’impôts sont là pour que vous puissiez vérifier l’exactitude de la démonstration !
À côté, les divers avenants dont on nous a informés ce soir, sont peu de choses.

Mais mon plus inoubliable souvenir remonte à la construction des Prairiales.
Il se trouve qu’un tuyau d’évacuation d’eaux usées traversait le terrain perpendiculairement à la voie d’accès à construire. Pour éviter que la chaussée ne fasse un cassis à cet endroit, le conseiller en charge du dossier a énoncé la solution mise en œuvre. Je cite : « nous avons remplacé la buse de 40 par 2 buses de 20. »
En entendant cela, comme vous j’ai fait un bon sur ma chaise. Mais, public, je n’ai rien pu dire sur ce problème de CM2. Ce qui m’a étonné, c’est que ni le maire de l’époque, entrepreneur de travaux publics, ni le 1er adjoint, ingénieur DDE, n’ont fait de commentaires.
J’ai 2 explications à ce silence (que je donne suivant l’humeur du jour), mais je suis volontiers preneur d’une 3ème.

Sur ces 12 années d’élu, j’ai un regret : c’est l’absence de démocratie réelle dans nos pratiques. Je dis bien « démocratie réelle ».
J’ai vécu en Afrique, 12 ans dans une vraie dictature aux apparences de démocratie, avec élections régulières mais parti unique : même pas besoin de bourrer les urnes. J’en connais les traits, les avantages et les limites.
Lors du mandat précédent, le maire adjoint m’a, en conseil, et suite à une remarque, renvoyé dans les cordes en précisant que, si je n’étais pas contant, il y avait des élections dans 5 ans, qu’il avait été élu et qu’il faisait ce qu’il voulait jusqu’à la prochaine échéance.
J’ai une plus haute idée de la démocratie et je n’ai jamais confondu majorité des exprimés avec blanc-seing, surtout lorsque le plébiscite est assuré par 25% du corps électoral !
D’un autre côté, comme on dit, ce type d’autisme est très partagé.
C’est cet entêtement à ne rien vouloir admettre des remarques de la minorité qui m’a obligé à faire condamner la ville par le Tribunal Administratif. Et pourtant, si j’étudie les textes, je ne suis pas très procédurier.

Avant de rejoindre les rangs du public, ce que je ferai dès le prochain conseil, j’émets un souhait : que cet état des choses évolue. Peut-être qu’alors, ceux de nos collègues qui, fatigués de n’avoir à obéir qu’à l’injonction « tais-toi et lève la main », peut-être, dis-je, reviendront-ils. C’est mon souhait pour le présent et pour les mandats à venir.

Je vous remercie.
Lundi 9 juillet 2018

dimanche 17 juin 2018

Information sur le nouveau Lycée



Vendredi 15 juin

François BONNEAU, président de la région Centre-Val-de-Loire, et les conseillers régionaux membres de son équipe sont venus à Champhol près de Chartres présenter le bilan de leur action à mi-mandat. 

Roland HAMARD et Isabelle MARCHAND d’Ensemble pour Epernon participaient à cette réunion qui nous intéressait tout particulièrement, car nous souhaitions avoir des nouvelles du projet de lycée d’Epernon/Hanches.

Nous sommes donc en mesure de vous préciser le calendrier de ce projet qui correspondra à un lycée d’enseignement général et technologique pouvant accueillir 1.200 à 1.400 élèves :

  1. Choix de l’assistant à maitrise d’ouvrage octobre 2018

  2. Elaboration du programme par la Région octobre 2018 – mars 2019

  3. Choix du maitre d’œuvre novembre 2019

  4. Réalisation des études et des travaux de construction en 3 phases décembre 2019 - juin 2020 – avril 2022

  5. Installation des équipements avril 2022 septembre 2022

  6. Ouverture du lycée septembre 2022

dimanche 27 mai 2018

Compteurs Linki : Le texte lu par Bruno Estampe et le projet de délibération


Lors du conseil du 14/05/2018, Les élus de Ensemble pour Epernon ont souhaité lire le document relatif au remplacement des compteurs électriques sur la commune :
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Après la remise en cause, en février, de son utilité par la Cour des Comptes et la mise en demeure de l’opérateur Direct Energy par la Cnil fin mars sur le relevé des données, le compteur intelligent made in France va faire l’objet d’une action collective en justice.
Ce recours s’ajoute à un recours en référé, préparé depuis 6 mois, regroupant désormais plus de 3.800 citoyens demandant le respect de leur refus du Linky.
Au nom du principe de précaution, un collectif d’avocats -d’ores et déjà soutenu par la commune de Bondy (Seine-Saint-Denis), l’association Stop Linky Drôme Ardèche, et les plus de 3.800 opposants individuels- réclame la réalisation d’une étude scientifique sérieuse sur les effets sanitaires du compteur utilisant les courants porteurs. Dans l’attente des résultats, il appelle le gouvernement à suspendre son déploiement, qui a déjà couvert un tiers des 35 millions de foyers visés dans l’Hexagone d’ici 2021.
A l’appui de leur recours, les juristes ciblent trois arguments principaux. A commencer par la protection de la santé des utilisateurs. «Pourquoi se rajouter de la pollution électromagnétique alors que l’Anses vient justement de reconnaître les souffrances vécues par les électro sensibles?», en référence au rapport d’expertise publié le 27 mars par l’agence.
Deuxième grief: le risque de revente de données personnelles. «Les citoyens sont inquiets sur l’intrusion de ce premier objet connecté dans leur foyer.
Enfin, le collectif d’avocats remet en cause l’utilité même du compteur et l’absence de débat démocratique qui accompagne son installation. «Comme l’explique la Cour des comptes, Linky ne propose aucune valeur ajoutée puisqu’il ne comporte pas d’écran reporté, permettant de suivre la consommation en temps réel.

Pire, Enedis rechigne à prendre en compte les refus individuels d’une installation de compteur, alors que celui-ci n’est pas juridiquement obligatoire. «400 communes ont déjà formulé un vœu contre Linky. Et certaines communes ont pris un arrêté municipal comme Valence pour que les refus individuels soient respectés.
Par ailleurs, un courrier accompagné de nombreux signataires vous a été adressé.
Nous souhaiterions qu’une délibération soit présentée au vote du conseil municipal lors du prochain conseil en juin, refusant le déclassement des compteurs électriques, interdisant l’élimination des compteurs existants et leurs remplacements par des compteurs communicants Linky. 
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Ci-joint,  le projet de délibération proposé par les élus de Ensemble pour Epernon et transmis à Madame le maire :