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lundi 1 février 2016

Qu'en est il du programme de re-dynamisation du centre ville ?


Dans son programme de 2014, la maire avait indiqué vouloir redynamiser le centre ville et la place Aristide Briand. 
Où en est-on deux ans après ? 
A part la création de quelques zones destinées aux clients des commerçants et limitées à 1/2 heure, aucun projet global d’amélioration de la circulation et du stationnement n’a été élaboré. Le dernier rapport du Conseil d'Architecture d'Urbanisme et de l'Environnement d'Eure-et-Loir demandait entre autre que la Ville fasse des efforts sur la signalétique. 
Or, le dossier est transféré à la Communauté de communes qui exerce la compétence tourisme : on constate donc que Mme RAMOND maire transfère le dossier à Mme RAMOND présidente de la Communauté de communes : comme cela, ce chantier va certainement avancer beaucoup plus vite ! Pour les commerces, la Ville se contente d’une charte sur les devantures, mais aucune réflexion pour développer l’attractivité commerciale n’est engagée alors que notre centre ville est mal en point depuis des années. Pour la redynamisation de la place Aristide Briand, la Ville veut abattre les arbres pour qu'on voie mieux les arcades. Mais quand nous proposons à la Ville l’installation à partir des beaux jours du printemps 2016 devant le café et la pizzeria de terrasses amovibles pour donner davantage d'espace aux clients, on nous répond en commission : " On a toute la durée du mandat pour le faire ». En résumé, où est la dynamique dans tout ce qui précède ? Ne cherchez pas, il n’y en a pas !

Nous proposons, nous, un plan d’urgence pour le centre ville consistant à créer par délibération du conseil municipal un périmètre de sauvegarde du commerce de proximité ; ainsi, toute cession de fonds artisanaux, de fonds de commerce ou de baux commerciaux intervenant dans ce périmètre pourrait faire l'objet d'un droit de préemption de la commune, c'est-à-dire du droit de l'acheter en priorité pour le rétrocéder à un commerçant ou un artisan. Voilà des mesures utiles et efficaces quand on sait notamment la difficulté des commerçants et artisans, qui voudraient se lancer ou s’installer, à faire face à des baux commerciaux en constante augmentation, ce qui a d’ailleurs provoqué, on s’en souvient, la disparition de la librairie de la place Aristide Briand.

De plus, nous pensons que la commune devrait faire appel au FISAC, le Fonds d'Intervention pour les Services, l'Artisanat et le Commerce. Ce fonds finance notamment des opérations collectives conduites par une commune visant à maintenir ou améliorer le tissu des entreprises commerciales, artisanales et de services dans les centres-villes.

Nous pensons également, qu’une action en relation avec les propriétaires des boutiques vides doit être engagée, car les friches commerciales sont un phénomène symptomatique du délitement des commerces de centre-ville : elles font état d’un vide commercial progressif de certaines rues, donnant aux passants un sentiment d’abandon et pénalisant de fait l’attractivité d’un centre-ville.
Pour cela, nous proposons 2 idées, les « magasin éphémère » ou « boutique-test ». Ce concept permet de mettre en relation des propriétaires de locaux vacants et des commerçants désireux de tester un produit ou un service pour une durée limitée.


Nous pensons aussi qu’il faut engager une action concernant l’habillage des vitrines vides.
Pour pallier le phénomène caractéristique des « dents creuses », qui accentuent l’impression de déliquescence d’une rue vidée en partie de ses commerces, et dans l’attente d’un repreneur, une solution pour la municipalité est de couvrir les vitrines vides par des vitrophanies : la ville peut utiliser ainsi ces espaces vides comme espaces de décoration ou de promotion des évènements de la ville ou son histoire (photographies, citations, dessins…)


L’habillage des vitrines vides peut notamment entrer dans les dispositions prévues par l’article L. 581-14 du code de l’environnement depuis la loi ACTPE du 18 juin 2014 : ce dernier dispose en effet que le règlement local de publicité élaboré le cas échéant par la commune « peut aussi définir des zones dans lesquelles tout occupant d’un local commercial visible depuis la rue ou, à défaut d’occupant, tout propriétaire doit veiller à ce que l’aspect extérieur de ce local ne porte pas atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants ».


Voilà quelques exemples précis de notre volonté de redynamiser notre centre-ville, nous l’avons déjà proposé à la mairie, mais elle ne semble pas vouloir s’en saisir. 

Dommage …