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mardi 18 août 2015

Aidons le commerce de proximité !


Le commerce de proximité participe à notre cadre de vie, en favorisant les rencontres entre les habitants.
Dans notre canton nous assistons au développement de la zone commerciale Hyper U. 
Face à cela, les commerçants de proximité, installés au cœur de notre ville, ont des difficultés à faire face à cette concurrence. Cela aboutit à ce que des commerces ferment les uns après les autres.
 Déjà bien avant les dernières élections municipales, la commune avait connu la fermeture de commerces de proximité.
Pour ne remonter qu'à quelques années, nous nous rappelons toutes et tous de la fermeture de la maison de la presse, qui a eu des conséquences importantes dans la fréquentation du centre-ville.
Depuis les dernières élections d’avril 2014, nous constatons une accélération de fermetures de commerces, pour ne citer que les derniers : le magasin d’exposition d’art et de vente de bonbons, la mercerie, de téléphonie, de jouets …
Si tout n’est pas la faute de la mairie, on peut toutefois faire le constat du manque de mobilisation dont elle fait preuve. Rien ne bouge, pas de remise en cause, pas d’annonces de projets, l’immobilisme semble être son leitmotiv.
Dès l’implantation du centre commercial, on pouvait anticiper les conséquences sur nos commerces et mettre en place des actions d’accompagnement.
Par exemple :
LE FONDS D'INTERVENTION POUR LES SERVICES, L'ARTISANAT ET LE COMMERCE (FISAC) : 
Quelques exemples des objectifs de ce programme
  • soutenir et aider le développement des entreprises locales
  • les aider à moderniser leur outil de travail;
  • les aider à adapter leur offre aux évolutions du marché;
  • promouvoir leurs activités, leurs compétences, leurs produits, par des actions collectives.

Autre exemple : depuis 2005, la loi permet à une commune de se porter acquéreur prioritaire de biens commerciaux en voie d’aliénation s’ils sont situés dans un périmètre de sauvegarde du commerce et de l’artisanat de proximité préalablement défini, le but étant de pérenniser la présence de ces commerces dans les centres villes ou les quartiers ou encore d’en diversifier l’offre.
Alors comment comprendre le manque de réaction de la mairie face à la démission de l’ensemble du bureau de l’association des commerçants ? Nous ne connaissons pas un maire qui n’aurait pas tout tenté pour maintenir ce lien, ce partenariat important, plutôt que se couper d’une partie du secteur économique local.
Autre exemple, nous aurions pu proposer à l’enseigne majeure du centre commercial un partenariat solidaire avec les commerçants du centre-ville, dont ils auraient eu la gestion commune avec la création d’une carte que nous aurions pu dénommer « carte shopping ».
Comment ça fonctionne : chaque fois qu’un client fait ses courses dans la grande surface, un pourcentage (à déterminer entre eux) de la note totale est crédité sur cette carte et le possesseur de la carte ne peut utiliser la somme totalisée que dans les commerces du centre-ville.
Ces 2 exemples démontrent notre mobilisation pour proposer des projets car nous ne sommes pas, comme certains essayent de le faire croire, une opposition sans idée.
Le fatalisme n’est pas notre moteur pour avancer …
A bientôt.